Quatrième partie

Toujours dans son arbre, et pétrifiée, Billie observait la silhouette se rapprocher. Son coeur battait la chamade. Un autre Terrien ? Encore ? Il fallait prévenir les autres ! Doucement, elle bougea pour descendre, sans se faire remarquer. L'ombre tremblotante avançait toujours, et se trouvait désormais à seulement quatre mètres de l'arbre sur lequel Billie se trouvait, mas la brune, occupée à descendre sans bruit, ne le vit pas. Et quand elle posa un pieds au sol, elle s’aplatit contre le tronc, avant de passer lentement sa tête pour apercevoir l'intrus. Et le sac qu'elle tenait dans ses bras s'écrasa au sol.
- Andrew !

Avec un sourire triomphant, Jack arracha les épieux du corps du sanglier, avant de tendre le sien à Charlie. Puis il attrapa l'éclat de métal accroché à sa ceinture, il l'empoigna et trancha la gorge de la bête. On n'est jamais trop prudent, songea-t-il avant de se relever vers les autres.
- Bon, maintenant, faut le ramener.

L'homme le regardait. Encore et encore. Sans prononcer un seul mot. A un moment, il vit même un étrange sourire naître sur ses lèvres, et c'est qui acheva la conscience du brun.
- Je sais que tu peux me comprendre, alors parle moi ! hurla-t-il.
Mais le silence, une fois de plus, fut pesant. Levant une nouvelle fois la barre en fer, le brun serra les dents, prêt à exploser le crâne du Terrien. Quelques secondes plus tard, la barre tomba par terre dans un bruit sourd, tandis que John passait lentement ses mains sur son visage. S'il le frappait, Billie ne lui adresserait plus la parole. A croire qu'elle préférait ce fichu Terrien.

Monter ? Ne pas monter ? Monter ? Ne pas monter ?
Légèrement tremblante, Adèle faisait face à la station, immobile. Soufflant doucement, la brune leva les yeux vers le haut de celle-ci, muette. Le sauvage se trouvait donc là-haut. Celui qui l'avait attrapée, et presque tuée. En y repensant, elle frissonna une fois de plus et baissa les yeux vers le bas du vaisseau, apercevant de loin son bordel métallique étalé sur le sol.

- Andrew !
Billie n'eut même pas besoin de lâcher le sac qu'elle tenait, qui était déjà allé s'écraser au sol, et elle se précipita vers le jeune homme, qui avait l'air au plus mal. Mais à peine fut-elle à un mètre de lui qu'il recula d'un pas en secouant la tête.
- Non Billie ...
Il se mit alors à tousser, d'une toux grasse et ensanglantée. En passant une main devant sa bouche, la jolie brune écarquilla les yeux en secouant la tête. Il était malade !
- Il faut te soigner, Andrew ! Viens, on va te mettre à l'intérieur, tu dois avoir faim et soif et ...
Elle était légèrement paniquée, mais il fallait faire quelque chose pour Andrew. Alors, sans s'occuper des protestations du jeune homme, elle s'approcha de lui et passa un bras sous le sien pour le soutenir.
- Tu vas tomber malade, Billie ...
Mais en secouant la tête, la brune porta sa manche devant son nez pour éviter d'être contaminée, puis, attrapa le sac qu'elle mit sur son épaule, et elle commença à revenir vers le camp.

Les garçons, à cinq, portaient le sanglier. Ils riaient, blaguaient, discutaient. L'ambiance était bonne. L'idée de ramener de la viande pour tout le monde venait de remonter le moral, sans parler du fait que cela leur ferait le plus grand bien de manger un peu de protéine.

John continua de jurer pendant plusieurs minutes et retourna s'asseoir près de la trappe, la tête dans les mains. Il était sûr que s'il frappait ce connard, il lui dirait tout. Mais jamais Billie n'accepterait ça, et c'est ce qui le rendait fou. Elle semblait compter plus sur les Terriens que sur les vies humaines. C'était incroyable. Et pourtant, il en était sûr.

Adèle finit par poser le pied sur le sol métallique en inspirant à fond et entra dans la station à pas de loups, regardant autour d'elle à chaque mouvements. Lorsque quelque chose tomba sur le sol, créant un petit bruit à sa droite, la respiration de la brune se coupa et elle resta immobile au milieu de la station avant de sortir en courant.

Quand ils revinrent au camp, les autres s'arrêtèrent pour les regarder. En voyant Andrew, du sang sur le visage, les vêtements déchirés et sales, boitant, faible, à moitié déshydraté et à moitié comateux, personne n'approcha, et bientôt, une distance de sécurité sembla se créer entre eux et les autres. Distance de sécurité renforcée par le fait que Billie avait porté son bras devant son nez pour éviter de ne se faire contaminer. S'arrêtant un instant, la brune lâcha Andrew avant de lancer le sac de pommes à un garçon près d'elle, qui la regarda, ébahi, puis elle remit son bras sous celui du jeune homme et repartit en direction de la station, sans remarquer qu'Adèle en sortait en courant.

Bientôt, Jack et son équipe revinrent, portant leur lourde charge sur le dos, des sourires immenses sur les lèvres. Et pourtant, alors qu'ils croyaient que leur arrivée serait acclamée, ils découvrirent une fois de plus une sorte de rassemblement, bien que le centre soit étonnamment vide. En plissant le nez, le brun regarda dans cette direction jusqu'à ce qu'il ne voit plus rien, et il posa enfin le sanglier sur le sol en soufflant.
- C'était du lourd !

John lui, toujours enfermé en haut de la station, n'avait strictement rien entendu. Le brun grattait la barre en fer, réfléchissant à un moyen de le faire parler.

En sortant de la station, Adèle remarqua alors que quelque chose, ou plutôt quelqu'un, venait de lui passer à côté, l'effleurant rapidement. En se retournant, elle remarqua alors Billie et ...
- Andrew !
Revenant sur ses pas en oubliant sa peur, la brune se rapprocha des deux jeunes et remarqua alors le sale état du brun.

En entendant son nom, le jeune homme releva la tête, sortant pour un temps de sa torpeur.
- Adèle !
Mais quand la brune fit mine de s'approcher, Billie secoua la tête.
- Non, il est malade.
Elle regarda alors la jeune femme, qui semblait fatiguée. Mais la brune était heureuse qu'elle aille mieux, après avoir failli mourir étranglée par le sauvage. Elle jeta alors un regard autour d'eux, et, voyant les regards étranges des autres, elle recommença à marcher en direction de la station, puis aida le jeune homme à monter à l'intérieur.
Une fois qu'elle l'eut déposé dans un fauteuil, une toux le prit, et il se plia en deux, avant de se laisser retomber sur le dossier, exténué.
- Andrew, ne lâche pas. Je vais aller te chercher de l'eau.

Une fois la bête posée à terre, Charlie s'agenouilla et la regarda.
- Je pense savoir comme le vider, dit-il.
Jack lui, frottait ses mains l'une contre l'autre, tourné vers le lieu de l'agitation.
- Ok, fais-le alors. Je vais voir ce qui se passe.
Et sans rien ajouter de plus, il partit.

Adèle couvrit sa bouche de sa manche, inquiète pour le brun. Il était revenu, mais en très mauvaise état. Regarder Andrew lui fit oublier durant quelques instants la peur qu'elle avait eu en entrant dans la station, mais dès qu'elle détourna les yeux, la brune se revit happée vers le bas de la station. Tentant de cacher la peur qui l'envahissait, elle se rapprocha a une distance raisonnable d'Andrew pour le rassurer.

En entendant un bordel pas possible en bas, John ouvrit la trappe et découvrit Adèle, Billie et ... Andrew ?! Jetant un petit regard au sauvage, le brun se plaça sur l'échelle pour pouvoir à la fois surveiller le Terrien et à la fois regarder le nouvel arrivant. Il avait une tête de zombie.

En voyant Adèle entrer, Billie hocha la tête.
- Fais attention, on ne sait pas si c'est contagieux ou pas.
Puis, elle ressortit prestement, allant chercher de l'eau. Sur son passage, les autres s'écartaient, et elle put prendre de l'eau sans que personne ne vienne l'importuner. Elle était sur le chemin du retour quand une fille qui revenait de la forêt se mit subitement à tousser et à cracher du sang. Aussitôt, un cercle se créa autour d'elle, et, affolée, Billie s'approcha d'elle. Comment pouvait-elle avoir été contaminée ?
- Andrew est de retour, lâcha la fille.
Et Billie comprit. Andrew avait dû parler avec cette fille.

Pressant le pas, Jack finit par arriver à la station, et il y pénétra, pour découvrir Adèle et Andrew. Mais, il était pas censé avoir disparu, lui ? en fronçant les sourcils, il le regarda, et vit l'état lamentable dans lequel il était. Et il vit aussi qu'Adèle se protégeait la bouche.

John, relevant a intervalles réguliers la tête pour surveiller le sauvage, observait la scène depuis son perchoir.

Adèle, faisant dos à l'extérieur, ne remarqua pas l'arrivée de Jack. Toujours tournée vers Andrew, la brunette couvrait sa bouche, haletant toujours autant.

De nouveau, Billie posa son bras pour soutenir la fille, couvrant sa bouche, et la ramena à l'intérieur.
- Il faut les isoler, dit-elle en regardant dehors.

Le brun plissa les yeux.
- Qu'est-ce qui se passe ici ?

Mais déjà, dehors, un autre garçon venait de s'écrouler. John, qui était toujours en haut de l'échelle, jeta un regard aux jeunes. Sincèrement, il ne pensait pas que se couvrir la bouche serait suffisant. Il resta donc là où il était et apostropha Billie.
- On interdit l'entrée à l'intérieur de la station, et on stocke les malades à l'intérieur.

Adèle se retourna avec rapidité lorsqu'elle entendit la voix de Jack et ouvrit de grand yeux.
- Andrew est revenu.
Laissant un petit silence de quelques secondes, regardant rapidement autour d'elle, la brune reprit.
- Il est malade, et c'est contagieux. Couvre ta bouche Jack.

Et en effet, Billie vit du coin de l'oeil un autre garçon tomber au sol. En levant la tête, elle aperçut John et lui fit signe de monter.
- Reste là-haut et ferme la trappe, et surtout, ne descends pas !
Il ne fallait pas qu'il tombe malade, il fallait que le moins de personne possible n'attrape cette maladie. La brune se tourna ensuite vers Adèle et Jack.
- Sortez, il vaut mieux. Jack, tu n'a pas été exposé, sors tout de suite, et Adèle, je ne pense pas que tu sois contaminée, tu ne t'es pas beaucoup approchée et tu ne l'as pas touché.
Elle jeta ensuite un regard à l'extérieur, où les autres ne s'approchaient pas du malade.
- Empêchez-les de rentrer, c'est tout.
Puis, posant la fille à côté d'Andrew, elle attrapa un bout de toile qui traînait, le noua sur son visage et sortit en coup de vent pour aller chercher le nouveau malade.

Perplexe, le brun regardait ce qui se déroulait sous ses yeux quand Adèle lui dit de couvrir sa bouche. Par réflexe, il le fit, avant de se poser des questions. Une maladie ? Mais comment était-ce possible ? Comment allaient-ils soigner ça ? Il attrapa alors Adèle par la main, regarda Billie, puis les fit sortir tous les deux de la station.

John soupira en recevant l'ordre de Billie et resta quelques minutes immobile avant de retourner en haut. Soudain, une idée lui éclaira l'esprit. Se dirigeant au pas de course vers le sauvage - après avoir bien sûr fermé la trappe- le brun se planta devant lui. Savait-il ce qu'était cette maladie ? Sûrement, puisqu'il vivait ici.

Adèle n'eut pas le temps de réagir qu'une main la tira à l'extérieur et, paniquée, elle n'eut d'autre choix que de suivre celui qui la traînait dehors. Une fois arrivés devant la station, la brune se sépara rapidement de Jack avant de souffler et reprit en constance en voyant les autres qui les observaient.
- Personne ne rentre ! hurla-t-elle.

Une fois dehors, Billie attrapa le garçon par les aisselles afin de le redresser, puis, d'une contorsion habile, elle se plia pour passer sous son épaule avant qu'il ne retombe au sol. Grimaçant sous son poids, elle avança courageusement vers la station, et, en soufflant, elle y grimpa, emmenant avec elle le garçon, inconscient. Après quelques minutes d'efforts, elle réussit à le poser sur un fauteuil, puis souffla en passant une main sur son front, étonnée d'être toujours debout. Apparemment, elle n'avait pas encore été contaminée. Mais déjà, le moment de répit était fini, et Andrew se redressa subitement pour cracher ses poumons en une toux grasse et ensanglantée. Aussitôt, Billie fut à son chevet, avec un bout de tissu imbibé de l'eau qu'elle avait rapportée.

Croisant les bras sur sa poitrine, Jack regarda les autres et leur cria de se disperser et de retourner à leurs tâches.
- Mais si jamais vous ne vous sentez aps bien, veuillez venir immédiatement nous voir et n'attendez pas ! ajouta-t-il avant de se tourner vers Adèle, qui s'était dégagée de sa main bien vite à son goût.

John s'approcha du sauvage, faisant tourner sa barre en fer dans sa main.
- A l'étage en dessous, il y a quelqu'un qui vient de rentrer et qui a apparemment une maladie contagieuse.
Le brun s'arrêta pour relever des yeux mauvais vers le sauvage, qui le regardait lui aussi d'un œil noir.
- Il crache du sang, continua-t-il, et il y en a déjà d'autres qui sont blessés. J'aimerai que tu me dises ce qu'ils ont.
Penchant doucement la tête sur le côté, le jeune homme resserra sa prise sur la barre en fer et s'apprêta à frapper lorsque l'homme émit un grognement.

Adèle de son côté, pianotait nerveusement des doigts sur son bras droit. Sentant le regard de Jack la transpercer, la brune renifla avant de tourner la tête vers les jeunes, surveillant du regard si tout le monde allait bien. Ne panique pas, pensa-t-elle en régulant son souffle. Ne panique pas.

Passant le tissu sur le front d'Andrew, Billie se rendit alors compte qu'il était brûlant de fièvre. Inquiète, la jolie brune passa sa main sur les fronts des deux autres, pour réaliser qu'eux aussi étaient consumés de fièvre. Rapidement, elle leur passa à leur tour un tissu d'eau fraîche pour faire baisser leur température. Quand l'un d'eux toussait, elle le redressait, posait une main sur son dos et attendait que la crise ne passe, avant de lui essuyer le visage puis de le rasseoir. Elle leur épongeait régulièrement le front, et s'arrêtait parfois deux secondes le temps de reprendre son souffle.

Jack remarqua bien le manège de la brune, et, une fois de plus, il se demanda ce qui se passait. Encore cette histoire d'attachement ? Jetant un regard autour d'eux et voyant que personne ne s'approchait ni ne tombait, il se tourna entièrement vers elle.
- Qu'est-ce qu'il y a, Adèle ?

John arrêta brusquement son geste en entendant l'homme grogner. Ça yest, il allait se mettre a parler ?
- Tu veux dire quelque chose ? cracha le brun.
Mais l'homme resta muet. A bout de patience, le jeune homme se baissa et frappa violemment la cheville de l'homme qui cette fois, émit un petit cri refoulé.

Adèle releva la tête vers Jack, passant doucement sa main sur son cou. La seule chose qu'elle avait envie de faire, c'était d'aller s'emmitouffler dans sa couverture et ne penser a rien. Elle hésita ainsi avant de répondre, faisant a nouveau glisser sa main sur son cou, ou saillaient les marques de mains du Terrien.
- Je me sens pas très bien, répondit-elle seulement.

Mais déjà, il fallait recommencer. Eponge de nouveau un front, soutenir l'un des trois pendant une toux, essuyer le sang. De temps en temps, ils comataient tous les trois, et la petite brune pouvait souffler, assise sur un fauteuil, les yeux mi-clos. Mais elle recommençait, encore et encore.

En arquant un sourcil, Jack plissa le nez.
- Comment ça, pas bien ? Pas bien, malade, ou pas bien à cause de quelque chose que tu ne veux pas me dire ?
A vrai dire, il ne comprenait pas vraiment ce qu'elle avait.

Non satisfait du fait que le Terrien ne réponde pas, le brun frappa une deuxième fois, au même endroit.
- Réponds moi ! fit-il une fois de plus.

En réalité, Adèle était dans un état constant de stress depuis qu'elle s'était réveillée. Lorsqu'elle fermait les yeux, elle se voyait a nouveau happée dans le noir, et son cou la brûlait atrocement.
- C'est mon cou, lâcha-t-elle finalement, n'osant pas vraiment en parler.

Jack regarda le cou de la jeune femme. On y voyait encore les marques laissées par le Terrien, mais quoi de plus normal après seulement une journée de passée ? Ainsi, toujours un peu perdu, le brun plissa le nez.
- Comment ça, ton cou ? Tu as mal ?

Mais le Terrien ne répondait pas, étouffant sûrement sa douleur. Épuisé, John retourna s'asseoir un peu plus loin, jetant la barre en fer a terre.
- Putain ! jura-t-il une fois de plus.

Adèle ne baissa les yeux, se mordant légèrement les lèvres.
- Je n'arrête pas de repenser a hier et je ...
Panique, pensa-t-elle. Dans la station, elle avait même eu une peur bleue pour n'importe quoi.

Sentant que la jeune femme commençait à paniquer, Jack prit son visage en coupe entre ses mains d'un geste doux pour la regarder bien en face et la rassurer.
- Adèle calme-toi, tu n'a plus rien à craindre, je te le promets.
Il caressa sa joue du pouce et reprit.
- Je te le promets.

John avait envie de rouer la Terrien le coup, de le frapper jusqu'à ce qu'il se décide a parler. Sachant qu'il lui avait déjà sûrement brisé la cheville, le brun passa ses mains sur son visage. Lui était la, avec le sauvage, en haut, alors qu'en bas, la maladie devait sûrement sévir.

Lorsque les mains de Jack se posèrent sur son visage, Adèle prit sur elle pour rester calme. L'air qui venait de fouetter doucement son cou lorsqu'il s'était approché l'avait fait trembloter, mais la brune garda son visage droit, ses yeux plantés dans ceux du jeune homme. Inspirant doucement, la jeune femme lâcha un petit sourire approbateur, hochant doucement la tête.
- Merci, chuchota-t-elle.

Billiz avait bien évidemment entendu les bruits métalliques venant d'en haut, et, à chaque fois, elle s'était tendue. Qu'est-ce que John avait fait ? Aussi, Quabd, tout en s'agitant furieusement, elle n'entendit plus rien, elle commenca a s'inquiéter. Il n'avait quand même pas ... On ne pouvait pas s'abaisser à faire les mêmes atrocités qu'ils leur avait fait ! Non, il ne l'avait pas ..

Jack vit bien que la jeune femme prenait sur elle pour ne pas se dégager et reculer. Il vit cela a la tension dans son corps qui accrut subitement quand il s'approcha , mais aussi au frissonnement qui la prit.
- Tu n'as pas à avoir peur de moi. Tu le sais, non ?