Troisième partie

John finit par s'allonger et se rétracter a intervalles réguliers dans le conduit, poignant ainsi tirer le corps avec plus de facilité. Ses genoux râpaient contre le sol métallique, et le brun espérait intérieurement que ça ne casse pas comme avec Billie toute a l'heure.

Sleepy Adèle ~

John en mode ver de terre ! 8D

A son tour, Billie penetra dans le conduit, et, à mesure que John reculait et tirait le corps du sauvage, la brune avançait en plissant de son côté. Et elle sortait, ele aussi, que rien ne céderait comme tout a l'heure.

Trabquille, Jack finir par arriver au conduit et regarda la intérieur
- Faut passer là-dedans ?
Mais sans attendre de réponses, il haussa les épaules, et s'y engouffra, avant de prendre Adèle par les épaules pour la tirer, adoptant un peu la meme attitude que John.

Exactement XD

A force de tirer, John finit par arriver au bout du conduit et chuta a l'extérieur du conduit, arrivant sur ses pieds. D'ailleurs, juste derrière lui se trouvait un attroupement plutôt soutenu de jeunes, qui avaient été attirés par le bruit.
- John ! Il se passe quoi ? C'était quoi ces bruits ? Pourquoi vous êtes rentrés par un trou de la station ?
Ce ne fut que lorsque le corps du Terrien tomba a terre devant lui que les questions arrêtèrent de fuser, laissant place a un silence pesant. Qui était ce gigantesque homme ?

Quand le corps de sauvage tomba à terre, Billie s'extirpa du conduit et se redressa avant de s'étirer. Wouh, c'était du sport tout ça. Et c'est alors qu'elle remarqua l'attroupement autour d'eux. Encore, ne put-elle s'empêcher de penser. Ils attiraient les troupes ou quoi ?
Mais au moins, le Terrien avait le mérite de les faire taire. Aussi se tourna-y-elle vers John sans rien dire, attendant qu'ils parle.

Ce fut au tour de Jack de s'écrouler par terre, tirant encore Adèle par les épaules. Mais? Contrairement à Jkhn, il ne laissa pas le corps de la brune s'affaler comme un tas de chiffon et lui retint la nique, avant de la reprendre dans ses bras et de regarder autour de lui. Ah, non, il falloir de l'air à Adèle, et pas cet attroupement de curieux !
- Dégagez, lanca-t-il en se frayant un passage parmi les jeunes.

- Problème technique, lâcha simplement John.
Le brun s'empressa de rattraper le corps de l'homme, plissan les yeux sous l'effet de la lumière.
- Plus personne ne rentre dans la station aujourd'hui, retournez a vos groupes, nous vous expliquerons la situation plus tard !
Une clameur s'élèva, et des cris se firent entendre, disant que personne ne bougerait tant qu'ils n'auraient pas des explications claires. Le jeune homme se mît a hurler a la suite de Jack, priant tout le monde de dégager, et tira le corps du sauvage jusqu'à la station avec l'aide de Billie.

Soufflant, Billie aidait John a tirer le corps du Tetrien, et, autant le dire tout de suite, ce n'était pas une partie de plaisir. Et puis avec tous les autres autour d'eux qui ne voulaient pas se dégager, qui restaient pressés contre eux. En serrant les dent, la petite brune continuait donc de porter le corps au moins trois fois plus lourd qunelle.

Voyant que personne ne se bougeait, Jack réajusta Adèle dans ses bras avant de hurler.
- Bordel dégagez ! Sans nous vous seriez encore en train de dormir à côté de lui !
Tout le monde le regarda, les yeux gros comme des billes, et se tut. En avançant, le brun les regarda d'un œil mauvais.
- Alors si vous retournez pas tout de suite à vos groupes, on le réveille jusye pour vous !
Et cela sembla marcher, puisque petit à petit, le troupeau se dispersa.

Après les hurlements de Jack, John et Billie réussirent finalement a hisser le corps jusqu'à la station. Arrivé au milieu de la station, le brun lâcha le corps du géant, soufflant.
- Bordel, qu'il est lourd !

C'est le souffle court que Billiz laissa tomber l'homme dans la station. En soufflant comme un bœuf, la brune inspira avant de se passer une main dans les cheveux, tandis que son regare se porta sur la tete du Terrien. Faites qunil ne soit pas mort, songeait-elle, inquiète. Parce que malgré tout, il ne fallait pas le tuer ! Et puis en plus de ça, ils avaient des questions à lui poser alors ...
- Il faudrait l'enfermer, non ?

Enfin dispersés, les autres jeunes se remirent à travailler, rognant quand même de mécontentement de temps en temps. Mais Jack put aisément rejoindre sa tente, portant toujours Adèle. Les deux autres se débrouilleraient avec leur sauvage, lui devait s'occuper d'elle.
Il la posa donc avec douceur sur son matelas de fortune avant de mettre l'oreiller qunil s'était fabriqué sois sa tete. Il s'accroupit znfin près d'elle pour, une fois de plus, mesurer son pouls et sa respiration. Et, en soupirant, il ferma les yeux quand il constata que tout etait normal.

John hocha doucement la tête, se rapprochant du corps inanimé du Terrien.
- Oui, mais oui ? Et puis surtout, il faut l'attacher !
Inspectant rapidement le crâne du sauvage, le brun souffla doucement : pas de sang. Au moins, il ne lui avait pas ouvert le crâne ! C'était déjà pas mal. Le jeune homme regarda rapidement autour de lui, cherchant de quoi attacher l'homme.

Adèle est toujours " endormie " ~

Billie chercha du regard où ils pourraient l'enfermer, et la réponse lui vint naturellement.
- Là-haut.
Puis elle chercha de quoi l'attacher. Des cordes, ça serait trop simple de les briser. Ce qu'il faudrait, c'était des chaînes.
- On a besoin de chaînes ...

Jack se laissa choir sur son séant près de son matela, veillant Adèle comme un gentil coupain

John lâcha un petit rire, encore essoufflé d'avoir porté le Terrien.
- Le porter la haut ? On va en chier.
Des chaînes ! Oui, merveilleuse idée ! Mais ou pouvait-il donc y avoir des chaînes ? Le brun se mît a la recherche de celles-ci.

La brune pinca les levres.
- Oui mais on a pas d'autre solution ...
Elle se mit ensuite, comme John, à la recherche de chaînes. Viyons. Ou pourrait-il y avoir des chaînes ? En star ratant un instant, elle tourna le regare vets l'endroit où elle avait trouvé l'échelle. En dessous de troivais une sorte de caisse, et C'esh là qu'ils avaient trouve la trousse de secours. Peut-être que je ...

Abandonnant la recherche des chaînes, John monta a l'échelle et ouvrit la trappe du haut en prévision. Tirant le sauvage jusqu'à celle-ci, le brun grogna.
- Ça va être la joie ...

Arrêtant a son tour des recherches, Billie revint vets le brun et attrapa une fois de plus les pieds si sauvage.
- Aller ... murmura-y-elle en attendant que John ne grimpe pour pouvoir monter sur le premier barreau.

John tenta de se caler sur les barreaux et souleva le sauvage en grognant, une fois de plus. Sentant enfin que Billie s'était calée en dessous, retenant le corps du Terrien, le brun continua de monter.
- Putain !

Levant les bras, Billie aida à remonter le Terrien de quelques centimètres. Ce qu'il fallait, c'était que John réussisse à monter en haut, et une fois là haut, il pourrait se pencher et n'avoir qu'à remonter le maboul en l'attrapant sous les bras.
Mais c'était lourd, et la petite brune, en-dessous commençait à fatiguer. En grognant à moitié, elle ferma les yeux et monta encore d'un barreau.

Finalement, John réussit, au termes d'efforts plus que transpirants, a se hisser en haut. S'allongeant sur le sol, le brun attrapa les bras du Terrien et tira de toutes ses forces pour le hisser jusqu'en haut, s'asseyant finalement pour prendre appui sur le bord de la trappe.

Pendant que John tirait le Terrien, Billie, en dessous, le poussait de toutes ses forces. Et croyez-moi, ce n'était pas du gâteau. Ainsi, en soufflant, la jolie brune monta un énième barreau de l'échelle, quand elle arriva enfin au dernier. Au terme d'un dernier effort, elle fit basculer les pieds du géant sut le sol et se hissa tant bien que mal à son tour sur la plateforme, avant de s'agenouiller, la tête légèrement baissée, pour reprendre son souffle.

John s'écroula finalement en arrière, écrasé par le Terrien endormi.
- Je t'avais dit que ce serait pas facile ...
Il du user de ses derniers forces pour s'extirper du dessous du corps de l'homme et s'assit sur le sol, reprenant sa respiration. Quel lourdeau ce type. Maintenant, il fallait l'attacher.

En relevant la tête, Billie souffla.
- Mais on a réussit, articula-t-elle avant de regarder autour d'eux.
Et maintenant, une chaîne. Il fallait trouver une chaîne. Elle se souvint alors de la caisse remplie d'objets pratiques, en bas. Alors elle se redressa, et patienta quelques secondes le temps que sa vision se clarifie, avant de poser de nouveau ses pieds sur le barreau de l'échelle pour redrescendre.
- Je vais voir en bas

John la regarda avant de hocher doucement la tête.
- Préviens moi si tu trouves, je vais le tirer dans un coin.
Ce faisant, le brun se releva et attrapa le sauvage, le tirant par les bras dans un coin de la pièce. Ici, ça serait parfait, pensa-t-il en soufflant.

Billie posa les pieds à terre en sautant, et c'est un bruit métallique qui li répondit quand elle lâcha les barreaux de l'échelle. En soufflant, elle tourna la tête et se dirigea vers la sorte de grande caisse qu'elle avait repérée, puis se pencha afin de fouiller dedans. Des lampes torches, des couvertures de secours - tiens, ça pourrait être utile -, et soudain, elle entendit un bruit reconnaissable entre mille. Avec un sourire satisfait, elle se pencha un peu plus et dégagea tout pour extirper de la malle une longue chaîne métallique, puis, une fois attraper, elle remonta à l'étage, avant de la brandir fièrement devant John.
- Ca devrait faire l'affaire.

En voyant Billie remonter, le brun esquissa un sourire et s'approcha d'elle, attrapant les chaînes.
- Bravo, championne !
Tendant l'une des deux extrémités de la chaîne a la brune, le jeune homme commença a accrocher l'autre a l'une des barres dépassant du mur de la station.

Attrapant le bout de la chaîne qu'il lui tendait, elle le regarda faire, avant de lui tendre celui qu'elle tenait pour qu'il puisse attacher le sauvage. D'ailleurs, celui-ci était toujours inconscient, affalé contre le mur. Silencieusement, Billie s'approcha de lui et s'accroupit à ses côtés. D'un geste légèrement tremblant, elle posa deux doigts dans son cou, retint son souffle, et compta. Il avait un pouls. Faible, mais régulier.

John avait complètement oublié de vérifier si le sauvage était vivant, s'occupant plutôt a attacher solidement celui-ci. Ce fait, il se frotta doucement les mains avant de se tourner vers Billie, qui était accroupie près de lui.
- Comment va-t-il ?