Elle le fixait du regard, littéralement, et Jack ne pouvait rien faire pour se soutirer de l'emprise de ces deux prunelles qui semblaient le sonder plus que n'importe quel rayon X. C'était comme si elle essayait de voir à travers lui, comme si elle essayait de le mettre à nu, de lire dans ses pensées, de connaître la moindre petite chose à laquelle il pouvait. Mais pourquoi cet examen si approfondi de son regard ? Il n'en avait aucune idée, et se demandait bien ce qu'elle tentait de chercher dans ses yeux. Ainsi, Jack ne cilla pas, et il ne détourna pas le regard, et ce, même quand elle s'approcha de lui d'un pas, à peine menaçante.
« - Si vous avez pu descendre ici, vous auriez du pouvoir choisir votre destination. Vous avez tout détruit en venant ici. »
Soudain, sa voix aussi tranchante que la lame du couteau le plus affûté résonna dans le petit village dans lequel ils se¨trouvaient, et Jack plissa le nez durant un quart de seconde. Ce fut d'ailleurs bien la seule réaction qu'il n'avait depuis un bon bout de temps, car, au maximum, il s'était efforcé de rester aussi impassible qu'elle. Mais, pour tout dire, c'était assez difficile de retenir ses pulsions vengeresses et meurtrières pour celle qui lui faisait face, et qui le regardait avec toute la condescendance dont elle était capable. Mais il ne devait pas l^cher, et surtout, il ne devait pas lui donner de raison de les tuer sur le champs, car, s'il n'y avait ne serait-ce qu'une ombre de chance qu'ils puissent survivre, alors il fallait la saisir, et pas la réduire à néant. Ainsi, quand elle s'approcha, il ne quitta pas son regard et redressa la tête, se félicitant mentalement d'être plutôt grand et de la dominer de par sa taille.
« - Comme je vous l'ai dit, nous ne savions pas que vous étiez là. Pour nous, il n'y avait ici que la forêt. »
Et atterrir sur quelques arbres n'était rien comparé à s'échouer dans l'océan ou dans un désert mortel. Et puis, elle lâcha soudain le jeune homme des yeux pour se concentrer sur Adèle, et, en voyant la manière dont la Chef des Terriens toisa la brune, Jack se sentit bouillir encore plus. De quel droit fixait-elle la jeune femme de la sorte ? Car il ne faisait aucun doute que dans les yeux bleus de la commandante, le brun ne voyait pas grand chose d'autre que le talent du chasseur qui inspecte sa proie, qui définit ses faiblesses, qui l'imagine déjà rôtir au bout d'une branche, ou, dans ce cas-là, planté sur un épieu ou pendu à une branche haute. Et il ne supportait pas que l'on fixe comme ça ses amis, son peuple, et encore moins elle. Adèle n'avait rien à envier à la Commandante, et c'est donc en se retenant de serrer le poing que le brun serra les mâchoires, avant qu'elle nese détourne de la brune, ayant certainement décrété qu'elle ne valait pas la peine qu'elle perde davantage de temps à la reluquer.
« - Si vous restez sur nos Terres, nous chasserons les derniers d'entre vous qui restent jusqu'à leur mort. Le sang par le sang. Vous, survivants, payerez pour les morts que vous avez fait, puisque le reste de votre population ne reviendra jamais. »
Et puis, il tomba des nues, littéralement. D'abord parce que la menace n'était même pas voilée et qu'il avait très bien saisi que s'ils ne déguerpissez pas très rapidement, ils n'auraient rapidement plus que leurs yeux pour pleurer quand ils les attraperaient et les tortureraient pour venger tous les morts qu'ils avaient causés. Mais ce fut surtout la fin de la phrase de la jeune femme qui le fit tiquer. « ... Ne reviendra jamais. » Comment ça, ne reviendra jamais ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Le jeune homme avait du mal à l'avouer, mais dès qu'elle avait parlé, son coeur s'était mis à battre plus fort, frappant sa poitrine comme autant de coups de marteau portés sur une enclume. Cela signifiait-il qu'ils étaient tous morts ? Qu'ils avaient touts été exterminés, comme il le craignait avec Adèle ? Il ne pouvait pas accepter cela. Ils ne pouvaient être morts ! Ils n'avaient pas traversé l'espace, survécu durant des mois, pour finalement mourir ainsi ! Ils étaient nés dans l'espace, n'auraient jamais osé croire poser les pieds sur la terre ferme un jour, ils ne pouvaient décemment pas avoir péri sans avoir profité au maximum de cette nouvelle vie ! Le jeune homme le refusait, tout simplement.
Ainsi, c'est d'une voix plus que tendue qu'il lui répondit, certainement bien trop sèchement face à une Chef de cette envergure et de cette arrogance, qui suait littéralement par tous les pores de sa peau et par son regard impénétrable.
« - Pourquoi ne reviendraient-ils jamais ? »
« - Si vous avez pu descendre ici, vous auriez du pouvoir choisir votre destination. Vous avez tout détruit en venant ici. »
Soudain, sa voix aussi tranchante que la lame du couteau le plus affûté résonna dans le petit village dans lequel ils se¨trouvaient, et Jack plissa le nez durant un quart de seconde. Ce fut d'ailleurs bien la seule réaction qu'il n'avait depuis un bon bout de temps, car, au maximum, il s'était efforcé de rester aussi impassible qu'elle. Mais, pour tout dire, c'était assez difficile de retenir ses pulsions vengeresses et meurtrières pour celle qui lui faisait face, et qui le regardait avec toute la condescendance dont elle était capable. Mais il ne devait pas l^cher, et surtout, il ne devait pas lui donner de raison de les tuer sur le champs, car, s'il n'y avait ne serait-ce qu'une ombre de chance qu'ils puissent survivre, alors il fallait la saisir, et pas la réduire à néant. Ainsi, quand elle s'approcha, il ne quitta pas son regard et redressa la tête, se félicitant mentalement d'être plutôt grand et de la dominer de par sa taille.
« - Comme je vous l'ai dit, nous ne savions pas que vous étiez là. Pour nous, il n'y avait ici que la forêt. »
Et atterrir sur quelques arbres n'était rien comparé à s'échouer dans l'océan ou dans un désert mortel. Et puis, elle lâcha soudain le jeune homme des yeux pour se concentrer sur Adèle, et, en voyant la manière dont la Chef des Terriens toisa la brune, Jack se sentit bouillir encore plus. De quel droit fixait-elle la jeune femme de la sorte ? Car il ne faisait aucun doute que dans les yeux bleus de la commandante, le brun ne voyait pas grand chose d'autre que le talent du chasseur qui inspecte sa proie, qui définit ses faiblesses, qui l'imagine déjà rôtir au bout d'une branche, ou, dans ce cas-là, planté sur un épieu ou pendu à une branche haute. Et il ne supportait pas que l'on fixe comme ça ses amis, son peuple, et encore moins elle. Adèle n'avait rien à envier à la Commandante, et c'est donc en se retenant de serrer le poing que le brun serra les mâchoires, avant qu'elle nese détourne de la brune, ayant certainement décrété qu'elle ne valait pas la peine qu'elle perde davantage de temps à la reluquer.
« - Si vous restez sur nos Terres, nous chasserons les derniers d'entre vous qui restent jusqu'à leur mort. Le sang par le sang. Vous, survivants, payerez pour les morts que vous avez fait, puisque le reste de votre population ne reviendra jamais. »
Et puis, il tomba des nues, littéralement. D'abord parce que la menace n'était même pas voilée et qu'il avait très bien saisi que s'ils ne déguerpissez pas très rapidement, ils n'auraient rapidement plus que leurs yeux pour pleurer quand ils les attraperaient et les tortureraient pour venger tous les morts qu'ils avaient causés. Mais ce fut surtout la fin de la phrase de la jeune femme qui le fit tiquer. « ... Ne reviendra jamais. » Comment ça, ne reviendra jamais ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Le jeune homme avait du mal à l'avouer, mais dès qu'elle avait parlé, son coeur s'était mis à battre plus fort, frappant sa poitrine comme autant de coups de marteau portés sur une enclume. Cela signifiait-il qu'ils étaient tous morts ? Qu'ils avaient touts été exterminés, comme il le craignait avec Adèle ? Il ne pouvait pas accepter cela. Ils ne pouvaient être morts ! Ils n'avaient pas traversé l'espace, survécu durant des mois, pour finalement mourir ainsi ! Ils étaient nés dans l'espace, n'auraient jamais osé croire poser les pieds sur la terre ferme un jour, ils ne pouvaient décemment pas avoir péri sans avoir profité au maximum de cette nouvelle vie ! Le jeune homme le refusait, tout simplement.
Ainsi, c'est d'une voix plus que tendue qu'il lui répondit, certainement bien trop sèchement face à une Chef de cette envergure et de cette arrogance, qui suait littéralement par tous les pores de sa peau et par son regard impénétrable.
« - Pourquoi ne reviendraient-ils jamais ? »