Billie sentit le brun tressaillir quand elle lui annonça que les Hommes de la montagne allaient venir le chercher dans la journée. Elle remarqua que la blonde dans la cage d'à côté avait tressailli elle aussi, et, intriguée, la brune lui jeta un regard perplexe, entrevoyant la possibilité que John ait réussi à établir un contact non hostile avec ce peuple qui pourtant les détestait autant qu'eux les détestaient. Et pourtant, quand on y réfléchissait, il n'y avait aucune raison valable qui justifiait cette haine mutuelle. Les 100 avaient atterri sur leurs terres, apparemment, mais, s'ils avaient pris la peine de bien vouloir discuter, alors peut-être auraient-ils compris que cela n'était pas voulu. Pour tout dire, ils ignoraient l'existence des Terriens, croyant que la Terre, trop radioactive, n'habitait plus aucun être vivant.
Mais non, ce peuple sanguinaire n'avait rien voulu entendre, et leur avait aussitôt déclaré la guerre. Billie avait toujours été pacifique, mais un picotement fantôme dans son épaule lui rappela douloureusement qu'à cause d'un des compatriotes de la blonde près d'elle, elle avait failli perdre son bras.
Toutefois, s'ils pouvaient s'entraider et réussir à sortir ensemble de là, peut-être qu'un accord de paix pourrait être établi, et malgré toutes les appréhensions qu'elle avait dans le coeur, Billie était prête à pardonner, et à faire un pas vers eux.
Ainsi, le coeur un peu plus léger, elle se tourna vers John, plissant le nez.
- Ce matin, nous sommes entrés dans le bureau de Wallace, celui qui dirige ce peuple. J'ai trouvé un rapport, pas encore complété, sur son bureau. "Essai Skykru N°1", avec la date d'aujourd'hui, était écrit dessus. Skykru, c'est nous, ajouta-t-elle, ne sachant pas vraiment s'il connaissait ce mot.
Puis, elle jeta un regard autour d'eux, mais elle savait pertinemment que dans ces cages, le seul Skykru enfermé était John. Alors elle revint vers lui, la peur faisant briller ses yeux noisettes.
- Le Skykru, c'est toi, souffla-t-elle.
Mais non, ce peuple sanguinaire n'avait rien voulu entendre, et leur avait aussitôt déclaré la guerre. Billie avait toujours été pacifique, mais un picotement fantôme dans son épaule lui rappela douloureusement qu'à cause d'un des compatriotes de la blonde près d'elle, elle avait failli perdre son bras.
Toutefois, s'ils pouvaient s'entraider et réussir à sortir ensemble de là, peut-être qu'un accord de paix pourrait être établi, et malgré toutes les appréhensions qu'elle avait dans le coeur, Billie était prête à pardonner, et à faire un pas vers eux.
Ainsi, le coeur un peu plus léger, elle se tourna vers John, plissant le nez.
- Ce matin, nous sommes entrés dans le bureau de Wallace, celui qui dirige ce peuple. J'ai trouvé un rapport, pas encore complété, sur son bureau. "Essai Skykru N°1", avec la date d'aujourd'hui, était écrit dessus. Skykru, c'est nous, ajouta-t-elle, ne sachant pas vraiment s'il connaissait ce mot.
Puis, elle jeta un regard autour d'eux, mais elle savait pertinemment que dans ces cages, le seul Skykru enfermé était John. Alors elle revint vers lui, la peur faisant briller ses yeux noisettes.
- Le Skykru, c'est toi, souffla-t-elle.